Linda Finn au Sudbury Theatre Centre

Une fascination pour un point de vue inhabituel, combinée à un intérêt de toujours pour la narration d’histoires, sont les éléments clés qui inspirent les images de Linda Finn dans «Vues d’en haut».  S’inspirant parfois de photographies qu’elle a prises en avion ou en bateau, Linda passe la majorité de son temps à observer le monde qui se trouve à ses pieds. «Vu d’en haut, ce que je vois en dessous de moi s’aplatit en lignes, formes, couleurs et textures que l’on peut décrire comme des cartes ou des courtepointes d’un lieu et d’une époque».

En utilisant de la peinture, du papier, de l’encre et parfois du fil, Linda devient une cartographe de ce qu’elle voit sous elle. Elle commence par dessiner de petites esquisses pour établir une composition ou un dessin initial. Le dessin au trait est reproduit à l’échelle sur la toile, le carton ou le papier, et des collages, de la peinture, des textures et des marques de toutes sortes peuvent être ajoutés au fur et à mesure de l’évolution de l’œuvre.  «Je me perds dans mon travail», dit-elle. «Il évolue sans cesse, car je réagis à ce qui se passe lorsque j’ajoute des couches. Pour paraphraser Andy Warhol, «ça ne se réalise jamais comme je l’avais imaginé au début du processus».

Lorsqu’elle a besoin d’inspiration, Linda visite des galeries, fait des recherches en ligne ou consulte de vieux carnets de croquis pour y trouver des idées.

– Linda Finn, 2023