Location
Art Gallery of Sudbury | Galerie d'art de Sudbury
251 rue John Street
Sudbury, ON
P3E 1P9
Artistes
Mariana Lafrance
Conservatrice
Les oeuvres d’art de Mariana Lafrance sont influencées par le cadre naturel de l’île Manitoulin et d’autres régions rurales de l’Ontario et du Québec. L’artiste combine la création de l’image et une chorégraphie improvisée afin de s’attarder aux tensions entre le soi, l’autre et le territoire. Son exposition intitulée Pour ne pas être si seule sera présentée à la Galerie II du 12 avril au 14 mai 2017.
Mariana Lafrance a exposé ses œuvres à la Galerie du Nouvel-Ontario de Sudbury en 2008, 2009, 2014 et 2015. Elle l’a également fait récemment à Ottawa et à Toronto. Elle a reçu un soutien du Conseil des arts de l’Ontario (2011, 2016 et 2017). En 2008, elle a publié un livre de photos de Sudbury intitulé Site Unseen/La ville invisible, en collaboration avec les Éditions Prise de parole. L’exposition Pour ne pas être si seule présentera des performances vidéo, des photos et des dessins. Lors du vernissage, une performance de 30 minutes se déroulera sur le lieu de l’installation d’un jeu de dames absurde de 4 pi x 4 pi, Tasses contre soucoupes. Dans cette série d’œuvres, Mariana se représente dans ses personnages pour s’attarder à la relation entre soi et l’autre. Elle explore la nécessité du lien entre les gens, les lieux et l’histoire.
Des effets vidéo lui permettent de négocier avec son double en superposant, en renversant et en équilibrant une thématique chorégraphiée. Les œuvres de cette artiste contemporaine du Nord de l’Ontario sont influencées par les cultures et les paysages qui l’entourent. Ayant suivi un apprentissage informel, elle a eu accès à des occasions de formation dans le Nord de la province, y compris un stage dirigé par l’artiste en textile Judy Martin (île Manitoulin), le Near North Mobile Media Lab (North Bay, Ontario), le Manitoulin Conservatory for Creation and Performance (île Manitoulin) et les Debajehmujig Storytellers (île Manitoulin). Née à Hearst, en Ontario, et ayant grandi sur l’île Manitoulin, Mariana Lafrance observe sans cesse les relations historiques et continues entre les gens, les lieux et soi.